Partir de rien, se fixer des objectifs et s'efforcer de les atteindre
15 Mai 2015
Souhaitez-vous être seul maître de vos décisions ou bien compléter vos compétences, partager la gestion et le quotidien d’une entreprise à plusieurs ? Examinez les alternatives et les avantages de chaque situation.
S’associer ou non ?
Les raisons de s’associer sont multiples. Elles peuvent être sociales, commerciales, juridiques, patrimoniales, fiscales, intellectuelles ou amicales.
En créant une société, vous donnez naissance à une personne morale, qui peut donc posséder des biens, passer des contrats et agir en justice. Pensez à vous accorder (avant de commencer) sur les statuts, la manière de diriger, la répartition des tâches, la structure choisie (selon les régimes fiscaux et régimes sociaux des associés), les stratégies, etc.
Si vous pensez rester seul, vous et votre entreprise formerez une seule et même personne : les démarches administratives seront moins lourdes, vous prendrez vous-même les décisions et engagerez votre propre responsabilité. Vous pourrez cependant protéger une partie de votre patrimoine personnel en créant une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), en adoptant le statut d’EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée), ou encore en faisant une déclaration d’insaisissabilité chez un notaire.
Bien choisir votre associé
Dans l’option d’association, le choix de votre associé est décisif dans la réussite de votre projet. Que recherchez-vous comme qualité chez votre associé ?
Vous pensez à vous associer en couple, en famille ou encore entre amis ?
Choisissez un partenaire qui partage vos valeurs et qui soit complémentaire par ses compétences. Soyez vigilant dans son choix…
Veillez à faire rédiger votre contrat d’association par un expert : en cas de litige, tout doit être clairement écrit.
Écrivez dès l’origine “qui fait quoi”, afin que la répartition soit limpide et connue de tous.
Travailler avec votre conjoint
Si votre conjoint exerce une activité régulière dans votre entreprise, il doit obligatoirement opter pour l’un des trois statuts suivants.
Les partenaires d’un Pacs ou les concubins peuvent bénéficier du statut de conjoint associé et de conjoint salarié. En revanche, seuls les conjoints et les partenaires d’un Pacs peuvent bénéficier du statut de conjoint collaborateur.
Commenter cet article